CUT AND RUN (COUPER ET COURIR) : La Société européenne des chirurgiens plasticiens, reconstructeurs et esthétiques (ESPRAS) souligne l'exode inquiétant de la génération Z vers la pratique privée

, /PRNewswire/ -- Une nouvelle étude a mis en évidence l'impact de la génération Z sur la main-d'œuvre chirurgicale, qui est à l'origine d'un changement inquiétant puisqu'elle délaisse la chirurgie reconstructive au profit d'opportunités lucratives dans le secteur de l'esthétique.

Les membres de la génération Z sont nés entre 1997 et 2012 et sont également connus sous le nom de « digital natives », car ils ont grandi à l'ère de l'internet. Le fait d'être né à cette époque a entraîné des changements positifs, tels que l'innovation dans les salles d'opération, y compris les simulations de réalité virtuelle et les outils de diagnostic par l'IA. Toutefois, parallèlement, les personnes interrogées dans le cadre d'une enquête distribuée par la Société européenne de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique (ESPRAS - https://espras.org) ont mis en évidence une tendance selon laquelle les chirurgiens de la génération Z préfèrent travailler dans le secteur privé de l'esthétique plutôt que dans celui de la chirurgie reconstructive, ce qui soulève des inquiétudes quant à la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur des soins de santé publics.

L'enquête , qui couvre l'Europe et les États-Unis, a interrogé sept dirigeants actuels et passés de sociétés chirurgicales internationales sur les défis, les opportunités et les changements structurels nécessaires pour faire face à l'influence de la génération Z. Elle a révélé que la génération Z est le fer de lance de la réduction du temps de travail, de l'amélioration de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et du déclin du mentorat hiérarchique au profit d'une relation plus égalitaire et moins formelle avec les supérieurs et les pairs. Une modification des modèles de travail, en particulier, entraînerait un changement radical des pratiques de travail actuelles, ce qui pourrait avoir une incidence sur la réponse aux traumatismes.

Parmi les changements plus positifs, citons la refonte d'un système dont les horaires et les pratiques de travail sont pénalisants, la promotion de meilleures ressources et infrastructures, l'adoption de soins holistiques aux patients, l'amélioration de l'efficacité et le rôle de pionnier dans l'évolution de l'éducation et de la formation. 

Mark Henley, chirurgien plasticien consultant et président d'ESPRAS, déclare :

« Ce que la génération Z nous a montré, c'est qu'il est temps de revoir le paysage chirurgical en mettant l'accent sur l'équilibre et le bien-être de notre main-d'œuvre. Ces tendances, à première vue inquiétantes, plaident en fait pour une révision urgente qui tienne compte de la juxtaposition entre la fourniture d'un service complet aux patients et l'aide apportée aux collègues pour qu'ils puissent mener une vie équilibrée. Si nous parvenons à répondre à ces besoins croissants, nous aurons plus de chances d'éviter l'impact dévastateur de la perte de nos chirurgiens talentueux au profit du secteur de l'esthétique, en offrant au contraire un lieu de travail qui permette un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ainsi que de meilleures possibilités de mentorat. Cela présente de multiples avantages, notamment la fourniture de soins de la plus haute qualité aux patients. »

À propos d'ESPRAS

La Société européenne de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique (ESPRAS) (https://espras.org)